Autrefois, les personnes veillaient le corps du défunt dans sa chambre ou encore dans le salon familial. En ville, l'espace étant restreint et les maisons avaient plusieurs étages, cette pratique devenait donc plus difficile. Ainsi sont nés les salons funéraires qui offrent un lieu pour vivre les rituels funéraires.
Plusieurs individus perçoivent les rituels funéraires comme une perte d'énergie et d'argent. Ils associent à ceux-ci peine et désagréments et tentent alors de s'y soustraire. Or, une trop grande réduction ou simplification des rites entraîne souvent des conséquences fâcheuses pour les personnes endeuillées et rende le deuil plus difficile à vivre.
En effet, les psychologues s'entendent pour dire que l'exposition du corps est bénéfique dans le processus de deuil. La vue du défunt dans une salle d'exposition, si pénible soit-elle, facilite la progression du deuil pour plusieurs raisons :
Ainsi, le rituel d'exposition du défunt est associé à plusieurs bienfaits pour les personnes endeuillées. Plutôt que de rendre la mort plus difficile, comme plusieurs le craignent, l'exposition atténue la souffrance du deuil. D'ailleurs, plusieurs personnes qui n'ont pas revu le défunt regrettent leur décision. Parallèlement, d'autres disent ressentir un sentiment de paix lorsqu'elles se sont occupées du défunt et que les rituels significatifs ont eu lieu.
Certaines sections de ce texte ont été tirées du livre Le milieu funéraire démystifié de Josée Jacques, psychologue.
Collection Guides pratiques aux éditions Québecor. (p.55 à 57)
Lorsque vous choisissez une exposition en présence du corps et que vous désirez une crémation par la suite, il est possible de louer un cercueil à moindre coût plutôt que de l'acheter.
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